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BDSM : cherchez-vous une soumise ou une dominatrice ?

Lors de vos ébats sexuels, vous aimez les femmes audacieuses, sexy et sûres d’elles qui mènent la danse ? Ou au contraire, vous préférez celles qui se laissent guider et qui sont prêtes à tout pour satisfaire vos désirs ? La saga Cinquante nuances de Grey a suscité chez de nombreuses personnes l’envie de tenter l’expérience du BDSM. Même s’il s’agit encore d’un sujet tabou, il n’y a aucune honte à expérimenter ce genre de pratiques sexuelles. Celles-ci peuvent d’ailleurs vous permettre d’explorer votre sexualité, votre personnalité et votre corps. Alors, vous êtes intéressé par le BDSM ? Nous vous disons tout sur cette pratique afin de vous permettre de pimenter sainement vos relations intimes.

Qu’est-ce que le BDSM ?

Le BDSM est l’acronyme des mots Bondage-Domination-Sadisme/Soumission-Masochisme. Il englobe donc un ensemble de pratiques sexuelles différentes. Le dénominateur commun entre ces pratiques est qu’elles requièrent l’humiliation érotique, la contrainte, la douleur et la mise en scène de certains fantasmes sexuels à plus grande échelle. Le plaisir ressenti par les adeptes du BDSM est essentiellement cérébral. Il passe aussi par la douleur dans de nombreux cas.

Dans les jeux de soumission-domination, le plaisir de la personne soumise nait d’un profond sentiment de fierté de s’offrir et d’obéir à la personne qui domine, de contrainte, d’appartenance et des jeux érotiques d’humiliation. En ce qui concerne la personne qui domine, elle tire son plaisir du pouvoir que lui cède sa soumise, de la confiance qu’elle lui accorde, des découvertes et expériences (nouvelles ou renouvelées), des limites qu’on dépasse pour elle, etc.

Le plaisir et la douleur ne sont toutefois pas les seuls fondements du BDSM. Le consentement est également un élément primordial. Il doit être respecté tout au long des jeux érotiques. Les pratiques du BDSM sont très variées en fonction des individus qui les réalisent. Le degré d’érotisation des différentes pratiques diffère d’une personne à une autre. Quand on parle de BDSM, on pense directement latex, fessées, corde ou fouet. Le BDSM ne se limite cependant pas à ces pratiques. On peut citer de nombreux autres jeux érotiques comme le trampling, le pet-play, les examens médicaux intimes, la forniphilie, la douche dorée, etc. Les possibilités sont très vastes. Les pratiques se définissent généralement en fonction des fantasmes des dominateurs ou dominatrices.

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La différence entre une soumise et une dominatrice

Dans une relation BDSM, la sub ou la soumise est une femme qui décide d’abandonner le contrôle et de se laisser guider par son maître ou sa maîtresse. Elle se laisse totalement aller aux désirs et fantasmes de la personne dominante et choisit de se plier à ses ordres. Contrairement aux idées reçues, la soumission n’est pas synonyme de violence gratuite ou d’irrespect. Il s’agit d’un rôle consenti qui procure du plaisir à celle qui le joue. La soumission est très libératrice pour celles qui la pratiquent. Elle permet de lâcher prise au cours des rapports sexuels afin d’en tirer un maximum de plaisir.

La maîtresse ou la dominatrice est quant à elle une femme qui mène le jeu. Elle a une attitude d’autorité et de pouvoir vis-à-vis de sa ou ses partenaires. C’est elle qui commande et impose les pratiques à son ou sa soumis(e) dans le but de lui procurer du plaisir. La dominatrice peut exiger certaines tenues ou positions sexuelles à son dominé. C’est un rôle qui donne aux femmes le pouvoir et la sensation de puissance. Il ne faut néanmoins pas confondre domination et sadomasochisme. Le SM consiste en effet à prendre du plaisir en infligeant de la douleur à votre partenaire. Si le sadomasochisme implique forcément un rapport de domination, la domination peut être exercée sur une soumise sans employer la douleur.

L’importance de la communication dans les relations BDSM

La communication est la clé pour des rapports sexuels épanouis pour les deux partenaires. Cette règle s’applique également aux pratiques BDSM. Pour pratiquer en toute sécurité et de façon saine le BDSM, il faut obligatoirement avoir une conservation honnête entre adultes. Que vous soyez soumise ou dominatrice, il est important de bien discuter avec votre partenaire. Chaque partie doit dire à l’autre ce qu’elle aime ou non et quelles sont ses limites. Vous devez parler de votre expérience, de vos fantasmes, de vos désirs, mais surtout de vos peurs.

Si l’un des partenaires a du mal à avoir ce genre de conversation, c’est que vous n’êtes certainement pas prêts pour le BDSM. Après une franche discussion, les deux partenaires doivent s’engager à s’écouter, s’encourager, s’accompagner, se respecter et se soutenir. Le manque de communication préalable peut se révéler dangereux pour des relations BDSM, notamment dans les cas extrêmes de domination ou de soumission. La communication permet aux partenaires d’avoir une idée claire de ce dans quoi ils s’engagent. C’est donc en connaissance de cause que le consentement est donné.

Pour certains, il faut établir un contrat pour vous assurer que chaque partie respecte les désirs et les limites de l’autre. Il n’est toutefois pas obligatoire de rédiger un contrat écrit. Les adeptes du BDSM établissent généralement un contrat verbal. La sécurité et la confiance sont les maîtres mots de toute pratiques BDSM. Dans de telles relations, la communication permet également d’établir un code pour stopper l’activité lorsqu’elle ne convient pas à l’un des deux partenaires. On utilise habituellement le mot « orange » pour demander de ralentir et « rouge » pour interrompre le jeu. Vous pouvez cependant choisir avec votre partenaire un mot ou un groupe de mots ordinaires qui vous conviennent pour signaler que vous avez atteint votre limite.

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Conseils de sécurité pour vous lancer dans le BDSM

Pour votre sécurité, vous devez vous assurer que la personne qui domine maîtrise pleinement les différentes techniques qu’elle va pratiquer. La confiance est la base d’une relation saine. Nous vous conseillons donc de vous abstenir si vous avez le moindre doute envers votre dominatrice ou soumise. Si les jeux érotiques que vous voulez pratiquer incluent des contacts avec les parties génitales et/ou le sang, il y a des risques de contraction d’infections sexuellement transmissibles (herpès génital, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.).

Vous devez faire preuve de vigilance et utiliser les protections adaptées comme les préservatifs pour les sextoys et le sexe, les digues dentaires, les gants, etc. Lors des contacts physiques, il faut choisir les parties du corps adéquates. Évitez les parties sensibles comme le ventre, la tête et le cou. Veillez aussi à ne pas couper la circulation sanguine ou à obstruer les voies respiratoires de votre partenaire. Vous devez par ailleurs éviter de consommer de l’alcool qui risque d’altérer votre jugement et de vous mettre en danger.